[cross terminé] Escapade en mer

[HRP] Pour des raisons de compréhensions je vais indiquer en italliques les echanges qui se font en language des lous [/HRP]

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Kiba inclina la tête sur le côté

« Ce dont j’aurais besoin à lz forge... »

Sa voix s’était faite un peu plus gênée, plus faible, plus étouffée. Il baissa ses yeux

« Des… chaines…. »

Il profita de la réponse de Saraban concernant le repas pour rebondir.

« Oh… c’est dommage le daru est excellent. Tu m’excuseras mais je lui ferai honneur, mon dernier encas remonte lors de notre discussion à l’auberge de ton village. »



Ils arrivèrent alors en bordure d’une immense clairière. Les narines du jeune daeva remuèrent et un immense sourire se dessina sur son visage alors qu’il redressait la tête. Il fit alors quelques pas sur le côté et les vit arriver droit sur lui dans un tintamarre de jappements et de gémissements. Saraban les vit alors sortir de la pénombre en pleine charge, quatre jeunes loups, de la taille de grands chiens, fonçaient droit sur lui.

Kiba se prépara au choc mais malgré tout fut projeté au sol. Alors que les canidés se tenaient appuyés leurs pattes sur le torse du jeune homme, leur queue battant frénétiquement l’air. Kiba, lui se débattait tout en poussant des grognements qui se muèrent en éclats de rire. Les jeunes loups léchaient avec enthousiasme le torse, le cou et le visage de Kiba qui rendait chaque coup de langue lorsqu’un museau passait à portée.

« Oui mes trésors, vous m’avez énormément manqué aussi.»

En effet, il ne les avait plus vu depuis son départ pour le village des humains. Ils les avaient envoyé avec Kuri et d’autres en reconnaissance de l’ile. Il resta là, un moment, allongé sur le sol savourant le contact chaud et humide de leur langue sur son visage et son cou. Il aurait pu rester ainsi toute la nuit mais il se rappela qu’ils avaient une invitée. Il jappa alors.

« Dites, les enfants si vous me laissiez me relever, nous avons de la visite… »
« Qui c’est ? »

Demandèrent en cœur les 4 louveteaux

« L’alpha des humains sur l’autre ile »
« Des humains… ils vont encore nous faire du mal ? »

Demanda sur un ton apeuré un des petits à la fourrure d’ébène. Kiba projeta son bras et attrapa le louveteau derrière la tête, ramenant son museau à quelques centimètres de son visage.

« Pas avant d’avoir enjambé mon cadavre… mais ceux là ne semblent pas hostiles. »

Répondit Kiba avant de sourire et de donner un coup de langue sur la truffe du petit.

« Elle est mignonne. » Dit une des petites louves
« Moi je la trouve petite » Repris un autre au pelage d’ébène et d’argent
« Pas si petite que çà. » lui répondit Kiba
« Tu la trouves mignonne aussi ? » Répliquèrent les deux petites louves

Kiba ne dit rien dit mais ses joues prirent un peu de couleur.

« Tu vas la marquer ? » fit le petit.
« Je l’intéresse pas alors… Mais ! Genki ! Qui t’a appris ces mots… »

Il n’attendit pas la réponse que sa tête se tourna sur le côté et ses yeux se portèrent sur Akio. Celui-ci déglutit sentant le poids des yeux de son alpha sur lui ainsi que ceux de ses deux compagnons qui l’entouraient. Il n’attendit pas son reste et s’enfui en avant, poursuivit par Shiroshi.

« AAAAKKKIIIOOOOO »

Hurla Kiba avant de bondir sur ses jambes et d’éclater bruyamment de rire. Il secoua la tête et se rapprocha de Saraban. Les quatre louveteaux trottaient derrière lui.

« Saraban voici Yukiko, Miyu, Tanak et le petit polisson là c’est Genki. »

Commenta Kiba tout en les désignant du regard avant d’enfoncer sa main dans la fourrure de ce dernier et de le gratter derrière les oreilles.

Elle était donc là la vingtaine d'individus manquants.

La jeune femme soupira bruyamment, si à chaque fois à leur tour ils donnaient une raison pour ne rien dire ils n'allait pas avancer beaucoup.
Elle se laissa tomber au sol et s'assit en tailleur avant de détailler l'animal mort au sol. Elle était morte de faim mais elle savait aussi que le moindre aliment qui tomberait dans son estomac finirait invariablement par faire le chemin inverse.

Hors de question qu'elle mange quoi que ce soit avant le lendemain matin, elle avait déjà vécut ça à plusieurs reprises et elle n'avait aucune envie de recommencer.

Je suis sûre oui dit-elle simplement.

Elle leva la tête pour scruter le ciel avant de se rembrunir un peu, le bourdonnement se faisant plus fort et plus pressant. Elle secoua un peu la tête en grognant.

Elle sourit doucement, pour elle-même, en entendant Kiba parler.
En sécurité ? Elle était plutôt du genre à penser ne pouvoir l'être totalement nulle part.

Y a forcément des choses dont tu pourras pas me protéger murmura t-elle.

Elle s'étira avec force avant de proprement s'étaler de tout son long au sol. Son regard se fixa sur le ciel.

On verra plus tard, mange.

Sa main se posa sur son ventre qui commençait à émettre des bruits et elle rit doucement.

La jeune femme émergeait lentement et avec difficulté, son esprit restait brumeux et elle avait du mal à ouvrir les yeux.
Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle avait chaud d'un côté et froid de l'autre.

Elle grogna plusieurs fois d'affilée avant de papillonner des paupières pour finalement les ouvrir pour de bon. Sa tête se releva doucement et les événements de la veille lui revinrent en mémoire.
Elle était sûre de s'être endormie sans rien pour la couvrir. A même le sol elle avait froid, contre le tissu elle avait chaud. Elle marmonna, forcément vu comme ça tout s'expliquait.

Elle se redressa en position assise et inspecta les environs. Ils étaient tous de l'autre côté de la clairière et vu les quelques bruits qu'elle percevait d'ici, probablement en grande conversation.

Elle se leva doucement et s'étira sans faire un bruit.

Tu vas bien ?
'connu mieux, la voix était encore un peu endormie.
Je sais
Ne fais plus ça marmonna t-elle.
Je ne peux pas

La jeune femme eut un petit rire bref et cynique. Ben voyons, c'était tellement facile comme ça.

La jeune femme sourit à Kiba avant de glousser doucement.

Si tu me laissais en placer une ce serait plus simple s'exclama t-elle avec malice.

Elle jeta un coup d'œil aux fruits et instantanément son estomac se rappela à son bon souvenir ce qui la fit rire d'autant plus.
Elle s'étira de nouveau.

Merci pour la couverture et l'oreiller.

Elle avait pensé repartir dès le matin, il lui restait pas mal de choses à régler au village. Mais... Maintenant elle aurait toujours des choses à régler là-bas se dit-elle.

Chaque jour qui passera

Elle soupira longuement, tant pis, ils se débrouilleraient très bien sans elle. Au pire elle était certaine que Sissel les clouerait tous à un mur, et l'autre agité dans sa cabane pouvait bien attendre encore un peu qu'elle s'occupe de son cas.

D'accord, je viens !

Elle trouvait étrange cette manie de coller des qualificatifs avec son prénom. D'autant qu'à chaque fois c'était pour en mettre un différent.
Elle savait bien qu'elle était d'humeur très changeante mais c'était pas non plus la peine de lui faire remarquer à chaque fois. Elle émit un son guttural pour la forme.

La meute se mit en marche derrière Kiba et elle fit pareil, regardant partout autour d'elle.
Si ses souvenirs étaient bons les ruines dont il parlait devaient être l'ancienne demeure d'Espera, ou bien celle de Métron. D'après les cartes en tous cas il s'agissait des deux sites majeurs sur la Sereine.

Le bourdonnement était bien moins intense que la veille et elle se focalisait plus facilement sur autre chose, au moins la journée commençait plutôt bien.

Elle se perdit dans ses pensées, oubliant un peu Kiba et les siens.
Cette histoire de lettre la travaillait, qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir dedans pour que ce Zarkan soit si désespéré ?

Tu devrais la montrer à Sissel
Toi tu saurais pas la lire ? demanda t-elle sans s'occuper du fait de parler à voix haute
Tu ne peux pas la lire donc je ne peux pas non plus
Tu me sers vraiment à rien ronchonna t-elle
Demande à Sisselune je te dis

Un long soupir la secoua.

La jeune femme était restée dans ses pensées pendant toute la marche, elle avait une faculté impressionnante à se déplacer tout en étant en pleine réflexion.
Elle avait des années d'entraînement derrière elle après tout.

Néanmoins elle se réveilla en arrivant devant les ruines. Un petit sourire naquit sur son visage et elle embrassa le site du regard.

Espera souffla t-elle

Elle n'avait pas encore pu venir jusqu'ici, ça lui faisait tout drôle.
Elle savait également qu'un autre site comme celui-ci se trouvait encore plus loin dans la forêt, il était un peu plus petit. Il faudrait qu'elle aille le voir aussi, pour se rendre compte par elle-même.

Saraban regarda les loups s'élancer autour de la cuvette et se placer comme des sentinelles. Tout ceci l'amusa beaucoup et elle gloussa avec malice.
Les seules choses qui pouvaient présenter un danger ici ne pourraient certainement pas être arrêtées par des loups.

Il fallait qu'elle voit de plus près la façade du dernier bâtiment.

On y va ? s'enquit t-elle auprès de Kiba avec beaucoup d'enthousiasme.

Elle l'écouta sans broncher mais sa mine réjouie avait complètement disparue.
Elle le savait, elle l'avait toujours su. Quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle entreprenne elle ne pourrait jamais empêcher ce genre de situations et de sentiments que les autres éprouvaient à son encontre. Elle n'avait jamais voulu faire de mal à personne et au final c'était toujours ce qui arrivait.

Elle déglutit avec difficulté et fixa son regard sur les ruines en contrebas.

Chaque jour elle faisait son maximum pourtant pour se refréner, pour la refréner.

Espera commença t-elle d'une voix un peu cassée. Espera de Galençon était une sorcière, une grande sorcière. C'était la sœur d'une ancienne Louve, elle montra les ruines d'un mouvement de menton, c'était sa demeure.

Ceux qui la rejoignaient le faisait pour fuir quelque chose, trouver une autre chose, être au calme, en paix. Elle, elle ne pourrait jamais l'être, en paix.

Je suis née avec un parasite dit-elle d'une voix plate. J'ai grandit avec, j'ai vécut avec sans jamais savoir ce que c'était. Elle me parle, m'engueule, m'insulte et il n'y a que moi pour l'entendre. Je ne sais pas si c'est vraiment moi qui suis folle ou si c'est autre chose. Qu'est-ce que j'aurai pu te répondre sur la plage ? demanda t-elle en le regardant dans les yeux. J'en ai aucune idée.

Elle prit une bouffée d'air et se frotta les yeux.

Elle est là tout le temps, en permanence, elle me regarde de partout, quoique je fasse ou quoique je dise elle est là et elle met son grain de sel, elle est là quand je dors, elle est là quand je me réveille, quand je mange, quand je lis ! Elle s'insinue partout dans les moindres recoins de ma tête.

Son regard était brillant mais il se fit plus dur.

Cœur de pierre ? Oui sûrement mais sans ça je perdrai complètement pied. Je ne me suis jamais moquée de vous, je ne vous ai jamais méprisé ni rien de tout ce que tu avances contrairement à ce que tu crois. Seulement tu n'as pas la moindre idée de ce qui se passe dans ma tête à chaque instant et des réactions que ça implique. Je fais tout ce que je peux pour rester la plus... Elle agita la tête... Normale, aimable, humaine possible !

Elle savait qu'elle s'agitait pour rien et qu'au final ça ne mènerait à rien. Qui aurait pu seulement toucher du doigt ce que c'était que de vivre comme elle devait le faire ?

Son regard se porta sur la meute derrière Kiba. Elle les examina les uns après les autres. Ses yeux se perdirent dans le vague et elle parla comme si elle récitait une chose apprise par cœur.

Je faisais partie d'un clan qui élevait des loups. J'ai été bannie et je n'en avais plus vu un seul depuis des années. Je ne me permettrais pas de leur manquer de respect.

Elle reporta son regard sur les ruines avant de faire quelques pas en direction de la cuvette.

Tu veux vraiment partir ? La Cohorte repose sur la notion de Liberté et chacun ici est libre de ses choix et de ses déplacements. Fais comme tu veux, je n'impose rien à personne.

Saraban sourit en le sentant se placer derrière elle. Sissel lui avait déjà parlé de ça mais elle ne s'était jamais dit qu'elle pourrait l'apprécier un jour.
Pendant un long moment elle avait même été persuadée du contraire, la petite voix l'aidant à penser dans ce sens, forcément.

Non vous ne souillez rien, c'était... Une sorte de laboratoire. Du moins pour ce que j'en sais. Espera étudiait la magie ici.

Elle pointa du doigt en direction de la gravure qu'elle regardait. D'ici on ne pouvait en distinguer qu'une partie mais on visualisait bien deux pattes griffues ainsi qu'une gueule avec une sorte de langue de feu qui en sortait.

C'est le... Elle se sentait étrangement comprimée, sans que ce soit désagréable. Le blason de La Cohorte. Tu le trouveras probablement sur toutes les ruines.

Elle se retourna vers Kiba et leva la tête. Elle ouvrit la bouche comme pour parler mais aucun son ne sortit, elle se reprit en quelques secondes.

Je ne sais pas quoi penser Kiba. Je ne sais pas si tu vas arriver à faire tout ce que tu dis. Ça me semble irréalisable et je... Elle prit une bouffée d'air. Je sais pas quoi penser, je sais pas quoi faire. Je veux dire, je suis la première à vouloir que ça arrive mais il y a La Cohorte, il y a Merle, Merelie et toute sa famille et l'autre allumé dans sa cabane. Comment tu pourrais être avec moi chaque matin et chaque soir, je ne peux pas vivre sur la Sereine.

Elle se tut et réfléchit.

Je voudrais que ça soit facile... Pour une fois.

La jeune femme jeta un dernier regard à la gravure avant de s'engouffrer sous l'arche. Elle dépassa Kiba et se mit à inspecter les murs, comme si elle cherchait quelque chose.
Le lumière du jour perçait sur quelques mètres à peine et elle s'enfonça plus loin avant de trouver ce qu'elle désirait. Elle leva les mains et les posa sur une sorte de petit globe, celui-ci reposait sur un socle de fer fixé au mur.

Au contact des mains l'objet émit un son étrange, une sorte de résonance qui se répercuta de plus en plus loin. Le globe finit par luire, à mesure que sa luminosité grandissait d'autres globes disposés sur tout le long de la galerie s'illuminèrent.

Saraban relâcha l'objet. Le couloir était maintenant illuminé d'une lumière douce et on distinguait des entrées tout le long ainsi qu'une grande ouverture au bout.

Elle se retourna vers Kiba.

Tu sais je pense que tu te méprends sur les humains qui vivent ici. A quoi bon venir s'installer sur une île loin de tout si c'est pour faire du commerce de fourrure ? Elle haussa un peu les épaules. Tu m'as dit que tu étais là pour trouver un peu de paix, un refuge. Ils sont tous là pour ça.

Elle s'engouffra dans le couloir et marcha en direction du fond, les salles adjacentes ne l'intéressaient pas, elle savait ce qu'elle cherchait ici.

Elle pénétra dans la dernière pièce dans un silence déférent. Elle avait une vague idée de tout ce qui avait pu se passer ici et ça la fit frémir.
La salle était immense mais aussi mangée par la végétation et le temps. Il ne restait plus grand chose de viable ici. La plupart des statues ou des ornements étaient au sol, fracassés dans leur chute.

Des yeux elle chercha une sculpture bien précise. Elle déambula entre les débris, les filets d'eau vive et les plantes. Elle la vit adossée à un des murs latéraux, sa réplique se trouvait au Reliquaire mais celle-ci devant être deux fois plus grande.
Elle la contempla de longues secondes, une des ailes avait été brisée et de l'eau avait coulé tout le long de la statue ce qui l'avait implacablement lissée et défigurée.

Elle s'assit devant elle à même le sol et l'inspecta dans les moindres détails.
Ça l'aiderait peut-être à réfléchir et à décider. Après tout la proposition était tentante.

Kiba suivit la jeune femme jusque dans la grande salle et médita sa remarque.

« Mais qu’en sera-t-il des visiteurs… Il reste un risque, nous pouvons vivre avec mais ce sont les miens et non moi qui prendront cette décision. »

Il se tu car il comprenait qu’elle aussi avait besoin de réfléchir. Lentement il fit le tour de la salle, elle devait faire dans les trente a quarante mètres de coté. Quelle énergie n’avait-il pas fallu dégager pour creuser tout cela.

Son attention se porta sur une série de bassins. Il s’en rapprocha et effleura la surface de l’eau de sa main. Elle était vive, il y avait donc une source, il se glissa dedans, l’eau lui arrivait jusqu’au torse, elle était fraîche et il en appréciait la sensation. Il s’avança jusqu'à la paroi et dégagea un peu la végétation jusqu'à trouver une faille, l’eau s’insinuait par là, ses doigts glissèrent sur la mousse qui recouvrait la roche, cette faille était artificielle, trop lisse, trop géométrique. Il y avait donc une source que les bâtisseurs de ce temple avaient canalisée.

Il se laissa aller, s’immergeant totalement et resta de long instant sous l’eau avant de refaire surface et de secouer la tête. Deux loups l’avait rejoins, Takara et Kage, une louve au pelage d’argent et un loup à la robe d’ébène.

« Elle est bonne… » dirent les deux loups
« Oui si l’ont dégageait les autres bassins il y aurait assez de place pour nous tous… Mais peut-être cet endroit restera ainsi… »
« Pourquoi ? » demanda la femelle.
« Elle va accepter ton offre Kiba ? Elle va se réclamer ta louve ?» ajouta le mâle.
« Je ne sais pas, elle seule décidera avec son cœur et son esprit… »

Le loup noir commença une nouvelle série de jappements mais il fut interrompu lorsque les mains de Kiba enfoncèrent sa tête sous l’eau. Le jeune daeva sorti du bassin

« A croire qu’Akio vous à tous perverti… »

Fit-il en ricanant. Il se rapprocha du fond de la salle et jeta un œil dans les deux petites pièces. Elles avaient du contenir des rangements, peut être des écrits. Il faudrait fouiller pour voir s’il restait quelque chose d’exploitable. Il fit demi-tour et retourna vers Saraban, S’agenouillant non loin d’elle. Quelques gouttes d’eau tombaient encore de sa chevelure et glissaient sur son visage puis son torse. Il regardait l'objet de fascination de Saraban, cette statue dont les traits avaient effacé par le temps. Des questions lui trottaient dans l'esprit mais il ne voulait pas l'interompre. Il les poserait plus tard.